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Essai sur le sens de la vie
Si le sens à la vie,
Si le sens est d'aimer,
Si le sens est unique,
Unique liberté.
Si le sens est l'envie,
Si l'envie d'embrasser
Faisait ma liberté,
Libre nique à la vie...
Si le sens à mes mots
C'est d'écouter encore,
Les mots qui sonnent fort
Et tous ceux non éclos;
Si le sens à la vie
Est de te rendre fou,
Fou de moi, fou de nous
Et de créer l'envie...
Anabelle Laye MArtinez
8 décembre 2013
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Fenêtre sur l’au-delà
Pour ce père
J’ai frappé tel un fou au hasard de mes peurs.
J’ai lutté, j’ai prié, j’ai plié… j’ai tué !
J’ai crié, j’ai pleuré et me suis effondré ;
Sans un bruit je m’enfuis, j’ai fini de lutter.
Qu'une fenêtre s'ouvre et recueille mon coeur...
Anabelle Laye Martinez
18 décembre 2013
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Coup d’éclat
J’étais un Apollon lorsqu’elle m’a percuté
La surprise violente, me laissant foudroyé,
Regard vide, poings serrés, visage défiguré.
Je respire et j’enrage ; je ne peux plus bouger !
Ambulance, sirène s’agitent autour de moi.
Médecins, policiers oublient que je suis là
Dans ce corps morcelé, froid et ensanglanté.
La souffrance sereine s’installe à mon chevet.
Acier froid, néons blancs ; le bloc opératoire
Sera le seul témoin de mon amputation.
L’instant d’après verra naître en moi l’abandon
Lorsqu’on présentera devant moi le miroir …
Choc et rage,
Tout éclate !
Je m’enlise
Et me brise.
J’étais un Apollon lorsqu’elle m’a percutée
La vie que je méprise d’avoir volé ma joie.
Je n’ai plus que mes mains pour apprendre à rouler.
J’en appelle au secours, que quelqu’un vienne à moi.
Anabelle Laye Martinez
extrait du recueil "Tremblement de taire", ed. Bartavelle
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Trace
Et les nuages avancent ;
Alors le temps s’efface
Face au feu dévorant
Qui brûle et qui fracasse !
Frappe au cœur de la nuit
Le voleur de nos âme.
Tu dévores la vie,
Déchires sans état d’âme
Et moi je n’ai que faire
Du tremblement de taire…
J’irai droit devant moi,
Faisant tour et détour
Et saisissant l’amour
Que m’offrira le temps.
Et si l’amour n’est plus,
Alors je l’écrirais
De mes mains, de mon sang.
Recouverte, enterrée,
Tu entendras mon chant
Jusqu’au-delà des nues.
Anabelle Laye Martinez
13 décembre 2013
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Décor de fête
Scintillement glacé,
Eclats de verre dorés.
Quelques rires poudrés
Derrière un loup masqué.
Dans un salon d'argent, quelques diamants versés
Sur des nappes en papier. Oubliés, décalés,
Des gobelets vidés sur des tables cirées,
Jurent sous le regard radieux des pampilles outrées.
Anabelle Laye Martinez
12 décembre 2013
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