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J’aimerais
J’aimerais être pour toi une main sur ton cœur
Caressant tes paupières pour que fuient les images
Qui troublent ton repos. Etre l’amie, la sœur,
L’âme sœur de ton âme et l’amour en partage.
J’aimerais que jamais s’éteigne mon visage
Ni le son de ma voix. J’aimerais qu’à mon nom
Ton cœur s’ouvre. Qu’il reste l’alliage
De la glace et du feu. J’aimerais tout au fond
Etre un rêve sur qui la nuit n’a pas de prise ;
Etre un mot, un soupir que jamais rien ne brise.
A l’aune des tanières où tu te réfugies,
J’aimerais être flamme. J’aimerais tout ceci…
Anabelle Laye Martinez
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Déambule
Déambuler sur terre telle une ombre sans vie,
Elargir chaque jour les rives de mon cœur
Jusqu’à n’être qu’un point sans limite, sans peur
Au-delà de ces End malheureuses ou happy.
Faire un pas sur la terre et marcher sur les eaux,
Que rien n’arrête en moi la passion et l’envie.
Que débordent et jaillissent de chacun de mes mots
L’espérance et le feu, l’émoi, tous les frissons.
Anabelle Laye Martinez
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Dilemme à l’amour
Sentir frémir la vie
Du fond de tout mon être.
Explosion sans un bruit,
Ne rien laisser paraître.
Retenir de mes griffes
Tout l’amour que je tiens
Enserré sur mon sein
Et dans mon âme en friche.
Me sentir déchirée
Entre l’envie d’aimer
Au-delà des barrières,
Au-delà des frontières
Sans pudeur
Et sans peur ;
Et la peur qui me tient
Envers les coups, les pleurs,
Les monstres de douleurs,
Rages informes, amères
Des objets que l’on perd
Pour faire naître à demain
Un personnage, un cœur.
Eteindre la terreur…
Anabelle Laye Martinez
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Quelque chose en moi
Il y a dans mon cœur des milliers de lumières.
J’éclairerai la mort, le silence et la nuit ;
J’irai jusqu’aux ténèbres, faire reculer l’enfer
Et j’offrirai de moi l’amour qui m’envahit.
Il y a en mon âme des vœux par centaines.
J’arroserai la terre de prières et de vie ;
Je porterai les cœurs au-delà de la haine,
Des cieux trop silencieux ; je porterai les cris !
Anabelle Laye Martinez
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Les quenouilles rouillées
J’en ai le cœur qui tourne,
La tête qui se déchire
Sous les coups de l’amour
Qu’on déguise et qu’on tire
Pour le rendre admissible.
J’en ai l’âme en déroute
Et le doute s’infiltre…
N’avoir plus rien à foutre
Des peurs et des limites ;
Devenir invincible.
Et passer mon chemin sur la courbe du temps
Comme on courbe la tête remplit de rêves morts.
Enfermer à jamais le fil des sentiments
Sur des quenouilles rouillées aux couleurs de remords.
Anabelle Laye Martinez
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