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toi,
Pas légers déposés
Sur des feuilles fanées.
Crissement, bruissement sur une terre en friche
Meurtrie, frappée cent fois par les coups qu'on se fiche,
Les mots pour éloigner l'angoisse qui nous ronge.
Mais voilà qu'elle dévore notre cœur à son tour,
Et le ciel qui s'éloigne, se décolore encore
Alors que voudrait naître une aube au bout du jour.
S'enfuir et s'effondrer lorsqu'une étoil' s'endort,
N'exister que par ombre sur la nuit qui s'allonge.
Etendre un peu les doigts,
Accrocher l'aune encore...
Retiens-moi et attends,
Si je n'ai fais qu'un pas,
Crois en moi, juste encore.
Et le jour brillera...
Anabelle Laye Martinez
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Journée soleil sur fond de pluie;
Journée d'éclat sur des silences,
Des secrets lourds, des infinis;
Journée sans limite. Espérance...
Trait d'union rompu, déchiré;
Des pas posés sur mon sentier.
Le jour s'éteint sur les douleurs,
Un lendemain né sur le coeur...
Anabelle Laye Martinez
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Fissure des temps qui passent,
Fracture un peu partout;
Les digues ont retenu les larmes, les colères
Ulcérées par le temps, le silence et le manque.
Manque de temps, de mots, absence de pardon;
Un pas de plus à toi, un pas trop loin de moi;
Et la faille se créée qui m'éloigne de nous;
J'étends encore les mains, mais la tienne me lâche...
Un point sur l'horizon,
Point d'interrogation.
Une barque sans vie
Vogue vers l'infini.
Pas un bruit, pas un souffle
Sur l'océan éteint.
Il porte les prières
Rassemblées dans les mains
Refermées sur un coeur
Lacéré, apeuré; mur de pierres.
Sous les yeux la terreur
Se brise trop fragile.
Des mots mis bout à bout
Pour se tenir debout.
Des prières au hasard d'une nuit sans étoile,
Des soupirs essoufflés d'y avoir cru encore;
D'avoir repeint la nuit et déchiré les jours
Ternis de tout bonheur.
Et retendre la toile, y déposer l'espoir
Jusqu'à ne plus y croire...
Mais y croire malgré tout,
Jusqu'à quand, jusqu'au bout.
L'amour n'a pas de fin.
Anabelle Martinez Laye
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J'aimerais qu'un matin se dessine à nouveau
Que le soleil vienne traverser les rideaux;
Qu'il éclaire la pièce, éveille mon bonheur;
j'aimerais te sourire et t'ouvrir grand mon coeur.
J'aimerais qu'à nous deux, nous dessinions demain
Avec du bleu, du jaune, et des objets, pour rien;
Juste pour nous construire un temps qui nous ressemble,
Pour que sur le tableau, il ne restent ensemble,
Que des fond blancs, des riens qui laissent tout l'espace
D'une vie pour du vrai, pas collée à la toile.
Que nos rires s'entendent jusque sous les étoiles;
Main tendue pour de vrai et que rien ne remplace.
J'aimerais regarder juste là et au loin,
Et croire que tu es là, avoir confiance en toi.
Que l'amour prenne place sur le lit de mes peurs.
J'aimerais t'accueillir et t'ouvrir grand mon coeur...
Celui-là, il est pour toi
Anabelle Martinez Laye
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Ne pas me retourner
Sur les pas trébuchés,
Pas de géants, faux pas;
Faut pas baisser les bras.
Regarder en arrière seulement pour la vie
Qui s'y est déversée.
Ne pas baisser les yeux, ne pas fer mer l'envie.
A mes bras déployés,
Accueillir qui je suis
Et ta main qui se tend<;
<oser encore dire OUI,
Croire encore, pleinement.
Anabelle Laye Martinez
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