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J'ai marché, j'ai rêvé jusqu'à naître à mes pas.
J'ai couru, dévalé des pentes et des vallées,
J'ai foulé tous les sols que mes pas rencontraient;
J'ai marché, j'ai rêvé jusqu'à naître à tes bras...
Et puis vient le chaos !
S'effondrent tous les rêves
Et s'enfuient tous les rires.
J'ai hurlé et j'en crève,
J'aimerais tant te dire
Ma colère et mes maux !
J'ai marché, j'ai saigné jusqu'à tuer ma voie.
J'ai prié, attendu, j'ai été terrifiée;
Impuissante poupée de chiffon malmenée.
J'ai trainé mes lambeaux jusqu'à perdre la foi...
Et puis merde, et puis stop !
Je veux que cela cesse !
Relève toi princesse.
Et que volent les mots
Et l'éclats de mes rêves
Eclatés en sanglots,
Piétinés en morceaux.
Que la vie se révèle
Peu à peu, à nouveau.
Lève toi fille d'Eve.
Anabelle Martinez Laye
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Si le soleil mourait,
Si la nuit s'étirait
Jusqu'à tuer le jour;
Si jusqu'au creux de moi,
Jusqu'au bout de mes doigts
Se déchirait l'amour;
Si le souffle coupé,
Les rêves piétinés
J'appelais au secours;
Il resterait ta voie,
Il resterait la foi.
Anabelle Martinez
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Soufflent les temps anciens qui s'effeuillent, fragiles.
Hurlent les cris passés qui s'étouffent, s'apaisent,
Sereins.
Coulent les flots amers des rancoeurs éternelles
Mais dont la fin parvient aux naissances d'un jour,
Nouveau.
Et la vie reprend vie...
Anabelle Martinez Laye
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Si c'était toi, pourvu que tu sois bien celui...
J'aimerais, je voudrais, pourvu que ce soit toi,
Non pas mon firmament mais juste l'étincelle
Qui ravive mon âme aux journées sans soleil.
Non pas mon dieu, mon phare mais juste une lueur
Au fond de ton regard posé sur ma douleur.
Juste ta main qui tient la mienne au bout du jour.
Pourvu que ce soit toi, mon Ami mon Namour.
Anabelle Martinez
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