• A l'aube

    A l’aube

     

    Hier s’était éteint sur de belles lueurs

    Mais l’aube s’est dressée sur un manque aiguisé

    Par le temps qui s’écoule ; et jamais ne s’efface

    La trace de ce manque ! Libertés et terreurs

    S’embrassent tour à tour, attirées, repoussées ;

    Attractions et passions. Vagues… Je bois la tasse !

     

    Bien trop peu de repos, de temps et de répit ;

    La tempête s’affole, hurlant et se riant

    De mes pleurs, mes prières. Je ne sais pas nager.

    J’affronte le courant, j’en ai perdu la vie,

    Le nord et mes espoirs. Pas de souffle, pas le temps

    D’apercevoir le cap qui semble s’être noyé…

     

    Ne plus les affronter ces courants affolés.

    Abandonner la peur, la terreur qui me lie,

    Agrippée à l’écume qui glisse entre mes doigts.

    Renoncer ? Accepter ! Et me laisser porter

    Par la vague qui viendra à nouveau me frapper.

    Accueillir les tempêtes, les calmes de la vie.

    Fermer les yeux sur toi, les ouvrir à la foi.

     

    Anabelle Laye Martinez

     

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