• Et si tout s'effondrait ;

    Si tout devenait flou ;

    Si tu devenais fou

    et que je te reniais.

     

    Et si tout doit mourir, si tout doit disparaître ;

    Dévalisé le temps où les rires fusaient,

    Où l'on rêvait des jours qui viendraient à paraître ;

    Et si tout s'arrêtait dans une heure ou après...

     

     

    Qu'aurais-je fait du temps qui m'a été confié ?

    Aurais-je cultivé du vent, de la fumée 

    Ou quelques grains de joie offerts à bout de doigt ?

     

    Aurais-je ouvert mon cœur à la source, à la vie ?

    Ai-je perdu mes heures à répondre aux « pourquoi »

    Aurais-je honte de moi ou dirais-je « merci » ?

     

    Si tout doit s'effondrer, je veux semer encore

    Juste un peu d'espérance pour qu'un rayon de jour

    Accompagne la nuit...vers la prochaine aurore.

     

     

    Anabelle Martinez

    7/11/2020

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  • Comme un temps qui suspend sa course

    Et son élan;

    Un arrêt hors des gares où le temps 

    Passe vite

    A regarder les gens qui sourient

    Lentement;

    Parenthèse du temps qui retient

    Mes envies. 

    Comme un temps pour s'assoir au creux de moi

    Et voir

    Le chemin parcouru plutôt que

    De penser

    A demain qui n'est pas. Etre juste 

    Un instant.

     

     

    Anabelle Martinez ex Laye

     

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  • Soufflent les temps anciens qui s'effeuillent, fragiles.

    Hurlent les cris passés qui s'étouffent, s'apaisent,

    Sereins.

    Coulent les flots amers des rancoeurs éternelles

    Mais dont la fin parvient aux naissances d'un jour,

    Nouveau.

    Et la vie reprend vie...

     

    Anabelle Martinez Laye

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  • Un pas de funambule,

    Aveuglée que je suis

    Face au monde des grands.

    un, deux, trois dans la cour

    Et me voilà déjà

    Propulsée à mon tour

    Au-delà de mes pas...

     

    J'ai peur ici, j'ai froid

    Et mon pull est trop grand.

    Quelqu'un peut-il me voir ?

    Personne ne m'entend...

     

    La marelle esseulée

    Se joue un peu de moi et de mes pas tremblants.

    Je ne dois m'appuyer

    que sur ma foi fragile et mes mots hésitants.

     

    Demain je grandirai.

    En attendant, encore, que tous les grands attendent

    Dans leur cour ennuyante.

    J'irai cueillir des fleurs

    Et des rayons de ciel pour éclairer la nuit.

    Et je deviendrai grande de rêver un instant.

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Ne pas me retourner

    Sur les pas trébuchés,

    Pas de géants, faux pas;

    Faut pas baisser les bras.

    Regarder en arrière seulement pour la vie

    Qui s'y est déversée.

    Ne pas baisser les yeux, ne pas fer mer l'envie.

    A mes bras déployés,

    Accueillir qui je suis

    Et ta main qui se tend<;

    <oser encore dire OUI,

    Croire encore, pleinement.

     

    Anabelle Laye Martinez

     

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