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Par nabelle le 2 Mai 2015 à 09:04
A tous les deuils
J'ai le visage au vent, frappé
Comme d'inanition, sans vie.
Le regard ne se pose jamais,
Il flotte sans repère; ainsi.
Ainsi soit-il encore, encore
De ce cri qui jamais, ne cesse.
De cette déchirure, l'ivresse
De la peur en mon âme, la mort.
J'ai le coeur dévasté, broyé.
Champ de bataille en proie, en guerre;
Je suis de ces souffrants, au pied
De ceux morts au combat, hier.
Aujourd'hui si la griffe, revient
Et plus profondément me blesse,
Je n'aurai que la paix, enfin
De ne plus échouer, tristesse.
Mais ces mots, ces poèmes, sans fin,
Sont le cri de ces âmes en feu;
Consumées par la rage, la faim
D'un jour de vie enfin, un peu.
Anabelle Laye Martinez
2 commentaires -
Par nabelle le 1 Mai 2015 à 18:18
Capitaine
A bord de ton navire,
Il y a de beaux mots.
Il y a du désir
Et du rêve matelot.
Un soupçon de délice;
En quelques phras' tu glisses
D'un fleuve à l'océan,
Et dans mon coeur trop grand,
Tout part à la dérive.
Je m'accroche à tes lèvres
De l'aurore qui s'élève
Jusqu'au bout de la nuit.
Où tu vas, je te suis !
Je suis second à bord
Et j'ai tout à apprendre.
J'apprivois' le décor
Et ton corps se fait tendre.
Promesses éphémères
Miroitent dans les cieux
Mais un peu de poussière
Et tu fais tes adieux !!
A la mer matelot;
Chacun sauve sa peau !
Tu sauves le navire,
Effaces mon désir
De ton coeur, de ton âme.
Dans un revers de flamme,
Tu éteins de ta bouche
La douceur de nos feux,
Les rêves de nos couches.
Nous ne serons plus deux
A naviguer à vue.
Ton soutien disparu
Je n'ai que la colère
Pour traverser ce pire.
Pourtant,
J'entends que tu respires
A travers mon désert.
Anabelle Laye MArtinez
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