• La porte encore ouverte, sur mes pas, grince un peu

    Et mon coeur se resserre sur ta voix qui s'éloigne.

    Juste à peine un murmure qui s'efface à mes doigts

    Alors que je dessine à ton coeur l'arc en cieux...

     

    Faudrait-il refermer et tirer le verrou;

    S'enfermer, protéger dans des coffres cachés

    Les secrets qui nourrissent encore l'âme éveillée;

    Eteindre l'étincelle qui nous tenait debout ?

     

    J'écrirai de mes mains sur les cieux silencieux,

    L'espérance et la vie, le désir et la joie

    De respirer toujours, d'aimer encore un peu.

    J'ouvrirai grand la porte et j'écrirai pour toi.

     

    Anabelle Martinez Laye

     

     

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  •  

    J'ai  traversé la peur, l'effroi, les doutes encore.

    J'ai lutté au-dedans, j'ai crié au-dehors,

    J'ai traversé les nuits qui broyaient tout mon corps,

     

    J'ai prié, attendu, sans vie, croulant à terre;

    Arraché des regards et des mains solitaires,

    Des sourires et des voeux, des amis, des prières.

     

    J'ai respiré la mort d'un peu trop près parfois,

    Fouillé jusqu'au-delà des silences et des mots

    Pour rencontrer la vie une nouvelle fois...

     

    Mais ces mots sont silences à côtés des couloirs

    Vitreux et froids qui ont mordu mon coeur, cent fois !

    Aucun mot ne peut dire l'agonie traversée !

    Rien ne traduit les temps solitaires sur la terre,

    Les chemins face aux cieux qui vous bouffent le coeur !

     

    Et l'humain se dessine sur des routes de terre,

    Et l'âme se façonne sur des clous à défaire...

     

    Anabelle Laye MArtinez

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  • La nuit se déchire

     

    La nuit se déchire, laissant place aux ténèbres.

    Au-delà de l’abime, les plus sombres lumières

    S'agitent, elles s'étirent sur de longues absences.

    La pénombre s'immisce et surgit le silence...

     

    Tout s'éteint, disparait et la nuit s'épaissit.

    Les vitres de mon coeur ruissellent, c'est fini;

    Les dentelles de vie se déchirent, gâchées.

    Le rideau se referme sur la toile avortée.

     

    Tableauu inachevé, symphonie désertée,

    Les couleurs délavées sous des larmes versées,

    Orchestre à l'abandon. La nuit s'est renversée,

     

    La scène s'est vidée. Acteurs de la nuit

    Révélant la lumière, peu à peu sont partis,

    Laissant place aux ténèbres. Se déchire la nuit...

     

    ANabelle Laye MArtinez

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  • Mon cœur est un écrin

     

    Genoux ensanglantés sur les marches du temps,

    J’avance et hurlements parsèment mes silences.

    Les cris que je prononce retombent à néant,

    Fracassés sur le mur d’un cœur qui se défend.

     

    Solitaire écorchée face aux mots qui dévorent

    Mon âme et ma raison, je m’offre à la souffrance.

    Et les larmes du temps devienn’ perles de sang.

    Je meurs à chaque instant, et je m’éveille encore…

     

    Mon cœur est un écrin que Tu tiens dans Ta main,

    Et chacun de mes pleurs vient arroser la vie,

    Promesse d’avenir, porte d’un lendemain.

    ...

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Matin de lumière

     

    Matin de lumière ;

    Mordre la poussière ;

    Tomber puis hurler !

    Ne rien regretter…

    Effacer des nuits

    Et recommencer ;

    L’angoisse qu’on fuit,

    Les rêves crevés

    Au bord des chemins.

    Amours avortés

    Oublie d’un destin

    Dans les plis secrets

    D’un cœur déchiré.

    Reprendre les mots,

    Les tracer, prier ;

    Ecrire plus haut ;

    Ne pas renoncer.

     

    Et rêver la vie…

     

    Anabelle Laye Martinez

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