-
Par nabelle le 19 Janvier 2016 à 11:40
En attendant demain
Un vide déchirant, un cri, une agonie
Me déchirent la gorge et m’arrache le cœur !
Foudroyée, désertée, le vide a remplacé
La plénitude, l’âme exaltée, juvénile.
Clouée par la terreur, l’angoisse indélébile,
Je trace jusqu’aux cieux des lambeaux de sentiers
Et je heurte ma vie à des pics ; et je meurs
A cette infinitude qui me bordée jadis…
Anabelle Laye Martinez
votre commentaire -
Par nabelle le 15 Janvier 2016 à 11:39
De toute éternité
De ces amours immenses, aux vies qui en sont nées ;
De ces folies, errances, aux baisers les plus fous ;
De ces incandescences qui nous mettent à genoux,
De ces regards intenses où les mots sont muets ;
Il y a l’infini pour contenir encore
Les sonnets, les éclairs, la foudre et les étoiles,
Mes mains gravant l’écorc’ des aveux qu’on dévoile,
Ma peau frôlée en flammes, posée contre ton corps.
Il y a les serments, les contrats et les vents
Parfois contraires à tout, à nos vœux et pourtant…
Il y a les secrets, l’orage et l’abandon ;
Il y a les remords, les regrets, le pardon ;
Et au-dessus de tout, que rien ne peut figer,
Il y aura l’amour, de toute éternité !
Anabelle Laye Martinez
votre commentaire -
Par nabelle le 12 Janvier 2016 à 11:11
L’aube d’un nouveau jour
Entière, déli-tueuse, elle s’est ouvert la veine,
La veine du bonheur. Avènement naissant
D’un virage à l’instant où la vie lentement
S’évanouit sans bruit, sans un souffle et sans haine.
Recroquevillée, sourde, elle n’entend plus vos mains
Qui se tendent vers elle. Refermée sur le temps
Qui s’écoule pourtant, vulnérable est l’enfant
Face au rabot géant qui façonne un destin.
Elle s’est assise au loin allongée sur la vie,
Dessinant des couleurs sur ses doigts rabougris ;
Elle sème quelques larmes à des graines d’amour,
Elle creuse, elle retourne les étoiles et la terre,
Elle arrache les mots qui déchirent sa chair !
Demain naîtra l’aurore, l’aube d’un nouveau jour…
Anabelle Laye Martinez
1 commentaire -
Par nabelle le 2 Janvier 2016 à 18:28
Choisis ton nom
Je suis « envie »
De ces instants gravés pour moi
Et partagés auprès de toi.
Je suis « lumière »
Pour que tes pas ne cessent pas,
Pour que tu ailles bien au-delà.
Je suis « amour »
Pour que la mort recule encore
La nuit s’éteigne sous l’aurore.
Je suis « étoile »
Diamant du ciel face aux peurs,
Astre anonyme, simple lueur.
Anabelle Laye Martinez
votre commentaire -
Par nabelle le 23 Décembre 2015 à 09:00
Des graviers dans la bouche
Des graviers dans la bouche
Et des clous dans le cœur,
J’ai des colèr’, des peurs
Sur des rêves farouches !
Quelques morceaux de verres écorchent par instant
La peau fragile encore de mon être naissant.
J’ai des instants de grâce, portée par le courant
D’une joie imprenable, d’un divin filament.
J’ai des failles pourtant entachées de blessures
Et d’un fardeau de peur de m’éloigner de moi.
Je marcherai encore, je marcherai bien sûr
Jusqu’au-delà des larmes et je me tiendrai là.
Quelle vague m’effraie ?
Quel obstacle me tient ?
J’irai jusqu’à demain ;
Devenir et créer !
Anabelle Laye Martinez
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique