• Marcher cent fois marcher sans toi

    Relier mes pas, tu n'y es pas.

    Me retourner encor' une fois

    Tu n'y es pas. Non, toujours pas.

     

    Croire, espérer, ne jamais renoncer.

    Croire et rêver et tout recommencer.

     

    Refaire encor' le scénario

    Toujours le même, encore une fois :

    Parmi les foules, les visages ;

    Anonymat de millions d'âmes ;

    Tu m'aperçois, me reconnais.

    Avant même de me voir,

    Avant même, tout avant,

    Tu le savais déjà

    Que j'étais là, que c'était moi.

     

    Croire, espérer, avoir envie

    Pour une fois ; être choisie.

     

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  • Je la vois sur la brêche, aveugle et funambule, 

    Pas vacillant, tremblant, elle ne doute de rien; 

    Inconsciente elle sourit sans penser à demain. 

      

    Sa peau reflets d’argent sous ce rayon de lune, 

    Sa prière secrète se délie en ce lieu : 

    Elle est prête, elle accueille la vie et le bon dieu. 

    Une larme s’étire, symbole de bonheur, 

    Sur ce visage en paix : il est temps, il est l’heure. 

      

    Tout en elle est ouvert, ses bras, ses yeux, l’Envie, 

    Et de sa main légère elle caresse le ciel 

    Juste au bout de ses doigts. “Car tout est accompli” 

    Tout est en elle, poussière, d’étoile et de lumière. 

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  • Si c'était toi, pourvu que tu sois bien celui...

    J'aimerais, je voudrais, pourvu que ce soit toi,

    Non pas mon firmament mais juste l'étincelle

    Qui ravive mon âme aux journées sans soleil.

    Non pas mon dieu, mon phare mais juste une lueur

    Au fond de ton regard posé sur ma douleur.

    Juste ta main qui tient la mienne au bout du jour.

    Pourvu que ce soit toi, mon Ami mon Namour.

     

    Anabelle Martinez 

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  • Il serait un matin où je m'éveillerais

    A la lueur du temps, caresse des rosées,

    Sur ma peau effleurée d'envie et de baisers.

     

    Je goûterais la vie et la naissance alors

    D'un souffle court, nouveau, naissance de l'aurore

    Sur un corps accompli, lui que je croyais mort.

     

    Regardez-moi, je vis !

    Le sourire à mes lèvres

    Et l'envie aux regards

    Que je pose alentours.

     

    Ecoutez-moi, je ris

    De découvrir la sève

    Qui mourrait quelque-part

    Assoiffée de l'amour.

     

    Il serait un matin où je prendrais la vie

    A bras le corps et l'âme.

    Je me relèverais et je marcherais femme.

    J'irai, je suis en-vie...

     

    Anabelle Martinez Laye

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  • A écouter, à savourer, à méditer :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=uT1xFYYTobA

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