• Les ténèbres s'effacent

     

    Combien de temps le temps

    S'étendra t-il encore ?

    Tourments et faux semblants

    Sont l'envers du décor.

     

    Sur des larmes de glace,

    Un coeur brisé qui bat;

    A deux doigts, à deux pas,

    Les ténèbres s'effacent.

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • A bout de souffle

     

    A bout de souffle, à bout de mot

    J'ai déchiré mes ambitions,

    Sur des projets, des illusions.

     

    A bout de souffle et sans un mot

    J'ai replié mon esquadrille

    Sur des sourires que l'on maquille.

     

    A bout de souffle, criblée de maux,

    Je rends les armes et je m'incline

    Face à mes rêves qui se déciment.

     

    Anabelle Laye MArtinez

     

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  • L'amour ne meurt jamais

     

    L'amour s'est enlacé tout autour de tes mains,

    A ton doigt, enroulé, le serment de l'aimer

    Sous des lunes fertiles aussi bien qu'à jamais.

    Et jamais arriva... Tout s'éveille et s'éteint !

     

    A ton doigt, envolée, la promesse d'aimer;

    Tes deux mains enfin libres ont caresser la vie

    Sans avoir jamais su qu'elles été enfermées.

    Et l'envie est venue... Délurée la voici.

     

    Dans tes mains lacérées d'avoir tout agrippé,

    Tu ne retiendras rien d'autre qu'un peu de faim,

    Solitaire abreuvé des feux sans lendemain.

    Et la sagesse née... L'amour ne meurt jamais !

     

    Anabelle Laye MArtinez

    18 août 2014

     

     

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  • Un temps venu d'ailleurs

     

    J'ai croisé l'autre jour, sur la rive du temps,

    Le rire d'une enfant, insouciante et belle.

    Elle courrait nue, fragile, vers la vie qui l'attend

    Acide et croustillante.  Je ne voyais plus qu'elle...

    Regard simple et furtif entre ses dents de lait

    Et ma voix qui se perd à crier ma jeunesse.

    Je veux vaincre le temps, elle veut le rattraper,

    L'apprivoiser et vivre  chaque moment d'ivresse.

     

    J'ai croisé sur la rive le souvenir perdu

    De mes heures éphémères. J'ai égrainé alors

    Chacune des odeurs, chaque main sur mon corps,

    Cell' que j'ai désiré, cell' que je n'ai pas vues.

    J'ai rechanté tout bas les refrains de l'école

    Et j'ai crié tout haut les colères endormies,

    La haine et les blessures, tous les secrets enfouis;

    Cousu tous les morceaux; que rien ne se décolle !

     

    J'ai relevé les yeux vers un monde meilleur,

    Un espace où l'enfance a pu trouver sa place

    Sur le chemin des grands qui enfin feront face

    A ce qu'ils ont été, aux temps venus d'ailleurs...

     

    Anabelle Laye MArtinez

    30 juillet 2014

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  • Faire un pas et puis deux

    Vers soi même, notre vrai;

    Accueillir nos erreurs

    Accepter nos faiblesses,

    Faire de ce que l'on est

    Une pièce unique et belle !

     

    Anabelle Laye MArtinez

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