• J'habillerai mon nom

    Spéciale dédicace pour toi M.

     

    Telle une ombre j'avance.

    Je me glisse,

    M'effondre.

    Un soleil blanc se penche,

    Je m'esquive.

    La vie s'effondre

    Sous mon poids incolore.

     

    Tu n'as pas su entendre mes souffles murmurés.

    Tu n'as jamais rien vu que la poudre d'un rire

    Que je peignais de rouge, du sang que je t'offrais.

    La journée s'éternise sur un cri qui s'étire :

     

    - Advenir -

     

    Telle une ombre je viens

    Me glisser dans la soie

    De ma vie.

    Je vêtirai ma route,

    J'habillerai mon nom

    Et je serai, enfin,

    Et quel qu'en soit le prix.

     

     

    Anabelle Laye MArtinez

    7 janvier 2014

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  • Puisse 2014 vous transmettre la vie...

     

    Je n'ai pas renoncé à l'envie

    De t'aimer.

    Jamais je n'ai plié, jamais

    Et dieu merci.

    Je n'ai pas renoncé à l'idée

    De créer

    Le monde tel qu'il est si je peins

    Le destin.

    Donnez-moi l'arc en ciel, des mots et

    Votre main,

    J'y tracerai la vie, un lendemain

    Osé...

     

    Anabelle Laye MArtinez

    3 janvier 2014

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  • Essai sur le sens de la vie

    Si le sens à la vie,

    Si le sens est d'aimer,

    Si le sens est unique,

    Unique liberté.

     

    Si le sens est l'envie,

    Si l'envie d'embrasser

    Faisait ma liberté,

    Libre nique à la vie...

     

    Si le sens à mes mots

    C'est d'écouter encore,

    Les mots qui sonnent fort

    Et tous ceux non éclos;

     

    Si le sens à la vie

    Est de te rendre fou,

    Fou de moi, fou de nous

    Et de créer l'envie...

     

    Anabelle Laye MArtinez

    8 décembre 2013

     

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  • Trace

     

    Et les nuages avancent ;

    Alors le temps s’efface

    Face au feu dévorant

    Qui brûle et qui fracasse !

    Frappe au cœur de la nuit

    Le voleur de nos âme.

    Tu dévores la vie,

    Déchires sans état d’âme

    Et moi je n’ai que faire

    Du tremblement de taire…Trace

     

    J’irai droit devant moi,

    Faisant tour et détour

    Et saisissant l’amour

    Que m’offrira le temps.

    Et si l’amour n’est plus,

    Alors je l’écrirais

    De mes mains, de mon sang.

    Recouverte, enterrée,

    Tu entendras mon chant

    Jusqu’au-delà des nues.

     

     

    Anabelle Laye Martinez

    13 décembre 2013

     

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  • Décor de fête

     

    Scintillement glacé,

    Eclats de verre dorés.

    Quelques rires poudrés

    Derrière un loup masqué.

     

    Dans un salon d'argent, quelques diamants versés

    Sur des nappes en papier. Oubliés, décalés,

    Des gobelets vidés sur des tables cirées,

    Jurent sous le regard radieux des pampilles outrées.

     

    Anabelle Laye Martinez

    12 décembre 2013

     

     

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