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Par nabelle le 11 Septembre 2017 à 21:18
Si le soleil mourait,
Si la nuit s'étirait
Jusqu'à tuer le jour;
Si jusqu'au creux de moi,
Jusqu'au bout de mes doigts
Se déchirait l'amour;
Si le souffle coupé,
Les rêves piétinés
J'appelais au secours;
Il resterait ta voie,
Il resterait la foi.
Anabelle Martinez
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Par nabelle le 15 Août 2017 à 22:18
Un pas de plus et l'infini
Se dessine au-delà.
Un cri, des peurs, tout est fini
Pourtant, tu restes là...
La traversée des mers, ras de marée, la nuit
Et le monde s'effondre, la vie touche à sa fin.
Un souffle, une étincelle,
Quelques brindilles en vie;
Une flamme, un sourire et la vie se fait belle.
Regard d'amour sur moi,
Tu n'as jamais failli;
Et la peur laisse place à la vie, à la foi...
Anabelle Martinez Laye
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Par nabelle le 7 Avril 2017 à 11:18
Parce-que la mort un jour
A perdu face,
Parce-que tous les détours
S'effacent,
Parce-que face à la mort
La vie s'écrie
Et parce-que tous les torts
S'oublient,
Alors vienne le jour qui face au bois meurtri
Révèle tout l'amour qui engendra la Vie.
Anabelle Martinez Laye
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Par nabelle le 7 Octobre 2016 à 21:35
Ils ont couru si fort
qu'ils ont perdu la route
De la vie, du bonheur.
Pourtant ils l'ont gueulé,
Ils l'ont gravé au feu :
"Il nous faut vivre heureux !"
Ils ont cramé des vies
Et frappé des visages,
Craché sur tous les sages,
Bannis les poussiéreux;
Marché vers l'infini
Sur des pas sans issue,
Dessiné des projets
Sur des feuilles froissées;
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils n'ont pas entendu
Le souffle du Vivant
Qui leur ouvrait les cieux !
Assise un peu au bord
De tous mes lendemains,
En attente de tout,
Tout à faire, l'air de rien;
Je n'ai que cette plume
Insignifiante et nue
Pour crier à mon tour
La force de mon coeur,
L'espérance et la foi...
L'amour n'a pas de fin.
Anabelle Laye martinez
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Par nabelle le 19 Mars 2016 à 07:53
Ersatz d'espérance
Des lambeaux de misère
Éparpillés, semés.
Un sentier de lumière
Lentement égrainé,
Dessiné, écorché
Au fil des rasoirs qui déchirent la nuit.
A l'horizon, un point
Suspendu, immobile,
Accroché aux deux mains
D'un ciel nu, inaudible...
Et s'éventrent les cieux
Au-dessus des silences.
A s'en crever les yeux,
L'infinie suffisance
Suffoque et, désireux,
Se dessine le jour,
Ersatz d'espérance...
Anabelle Laye Martinez
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