J’ai vu naître l’espoir

Tu as levé les mains, tout en haut vers le ciel

Et j’y ai vu mon nom.

J’ai aperçu les traces d’un amour éternel,

La marque de mon nom.

Et tu m’as dit ceci en les tournant vers moi :

« Tout ce qui est de toi

Est inscrit sur mes mains ? Tout ton toi est en moi ! »

Et j’ai cru par la foi.

Dans tes mains j’ai pu lire l’Amour et l’univers

Entier s’ouvrir à ton regard,

Déployant la magie de la vie sur la terre.

J’ai vu naître l’espoir.

Anabelle Laye Martinez

Un jour à la foi

De son sourire, j’ai vu éclore

Des astres beaux, des cieux encore

Plus grands, plus forts et rayonnants.

De son éclat, j’ai vu la vie

Qui s’élevait autour de lui.

Et tous les saints qui acclamaient

L’astre de vie et son amour.

Chacun aimait, chacun chantait

Et la lumière brillait autour.

Moi je riais de ce bonheur

Que son sourire venait m’offrir.

J’étais aimée, j’étais en pleur

Face à cet homme et son sourire.

Nul n’avait su avant ce jour

M’offrir la vie, m’ouvrir à moi ;

Et là, au creux de sa main tout l’amour

M’a dessiné un jour, la foi !

Anabelle Laye Martinez

Il m’a dit

Tu grandiras encore lorsque tu souffriras.

Tu marcheras toujours, même si la mort t’entoure.

Je ferai de tes pas de l’or et de l’amour

Pour qu’à travers ta voix, d’autres encore me voient ;

Et quand tu pleureras, j’arroserai les cœurs.

Rien ne sera perdu de tout ce qui est toi

Car ta vie est pour moi précieuse bien au-delà

De tout ce que tu crois. Tes doutes, tes erreurs,

J’en ferai des trésors que j’éparpillerai

Au quatre coin du monde. Mets ta main dans ma main

Et je te montrerai de nouveaux lendemains.

Quel que soit ton chemin, sur toi je veillerai.

Il m’a dit ça aussi : ma vie n’a pas de fin.

Anabelle Laye Martinez

A mon Père

A hurler, j’ai pleuré

Jusqu’à fendre les nuits,

Jusqu’à vendre les âmes

A l‘enfer le plus laid.

Repliée, je m’enfuis…

A crever, j’ai prié

Attendant du secours

Que mon esprit réclame

Encore, presque épuisé.

Donne-moi ton amour…

Viens déchirer les cieux,

Fais leur donner la pluie

Qui abreuve le feu.

Que ma soif s’assèche

Et que brille la vie !

Anabelle Laye Martinez

Quelque chose en moi

Il y a dans mon cœur des milliers de lumières.

J’éclairerai la mort, le silence et la nuit ;

J’irai jusqu’aux ténèbres, faire reculer l’enfer

Et j’offrirai de moi l’amour qui m’envahit.

Il y a en mon âme des vœux par centaines.

J’arroserai la terre de prières et de vie ;

Je porterai les cœurs au-delà de la haine,

Des cieux trop silencieux ; je porterai les cris !

Anabelle Laye Martinez