• Sans ton amour

     

    Sans ton amour, je ne suis rien.

    Un tas de cendre, une poussière,

    Un point réduit, insignifiant.

     

    Sans ton amour qui me soutien,

    Aucune mort, aucune guerre

    Ne sera pire que ce néant.

     

    Ton amour porte l'espérance,

    Couvre les fautes, l'indifférence.

    L'amour prend vie insignifiant;

    L'amour vivra infiniment.

     

    Anabelle Laye Martinez

     

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  • J'aurai voulu pour toi

     

    J'aurai voulu pour toi,

    Que tu ouvres les yeux

    Sur un monde de foi,

    Quelques rires joyeux,

    L'insouciance et l'envie.

     

    J'aurai voulu je crois,

    Que tu vois en la vie

    Un souffle sans effroi,

    Le doute sans les cris,

    Le vide sans les coups.

     

    J'aurai voulu tu vois,

    Te préserver de tout.

    De la morsure du froid,

    Des blessures et des clous.

    J'aurai voulu tout ça !

     

    Je n'ai rien à t'offrir d'autre que mon amour,

    Quelques sourires encore pour tes nuits agitées,

    Des caresses et mes bras pour soutenir ta voie;

    Lorsque tu tomberas, je te relèverai.

    Des chants et des prières, un espoir pour toujours.

     

    Anabelle Laye Martinez

     

     

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  • La vie plus forte encore

     

    J'ai remonté le temps, le cours de ma rivière,

    Nue, à contre courant, j'ai voulu tout refaire.

    J'ai balayé les rives aux souvenirs pluvieux,

    Retissé mes désirs sur des mensonges pieux.

    J'ai détourné mes yeux de la haine gardée

    Tout au fond, invisible, j'ai tout recommencé.

     

    J'ai construit sur des sables dorés à l'or défunt,

    J'ai bâti sur des trous, des murailles et des fins

    De sinistres et de rêves, étouffés des plaisirs

    Aux couleurs éphémères; si j'avais su mentir...

    J'ai saboté des voies, piétiné mes talents,

    J'ai cru tuer cent fois mes propres sentiments !

     

    Mais la vie reprend droit.

    L'herbe repousse encore

    Sur les débris d'un souffle.

    La vie plus fort' encore

    Que la mort qui s'essouffle :

    La lumière par endroit...

     

    Anabelle Laye MArtinez

     

     

     

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  • Dernières heures... ?

     

    Bruits de tambour, de guerre;

    Lointains échos de haine,

    De revanches hautaines,

    Assouvir des colères...

     

    J'ai refermé les cieux sur un lambeau de vie,

    Prononcé des adieux sur des espoirs enfuis,

    J'ai quitté tous les lieux envahis d'infamie.

     

    Errant sans toit ni foi,

    Mourant de faim, de froid,

    J'ai perdu connaissance

    Face à la mort, l'absence...

     

     

     

    Eclat dans la pénombre; j'entends,

    Un chant dans ce silence; j'observe,

    Une main se dessine; lumière,

    Et le vie reprend vie; divine.

     

    Anabelle Laye Martinez

     

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  • Ta voix

     

    Dans la vie, la pénombre,

    Dans la mort, la lumière,

    La chaleur d'un désert,

    Le silence de l'ombre :

    Ta voix résonne en moi.

     

    Dans la foule et les cris,

    La brûlure délaissée

    D'un rejet piétiné;

    Sous les pierres et sous l'or,

    Sur la terre avilie

    Où la poussière habille

    Ce qui reste d'un corps :

    Ta voix résonne en moi.

     

    Dans l'angoisse cachée,

    La honte déclarée;

    Dans la joie partagée

    Et l'amour décuplé :

    Ta voix ne s'éteint pas !

     

    Anabelle Laye MArtinez

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