• Jusqu'au bout je veux voir

    Le reflet du soleil et de l'eau sur ce tronc.

    Face aux cris, à la peur qui se jouent de nos fronts;

    Guérillas, terrorisme, j'en passe et des meilleurs;

    Et le meilleur c'est quoi ? !

    C'est ton regard sur moi, c'est l'enfant qui sourit,

    C'est le ciel qui s'étire,

    Et c'est mon coeur qui s'ouvre sur tes yeux qui se ferment.

    Que jusqu'au bout, je vois...

     

    Anabelle Laye Matinez

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  • Loin des yeux, loin du coeur; j'ai essayé cent fois.

    Repeindre le tableau et recouvrir la toile,

    Déchirer les aurores, décrocher les étoiles;

    Loin des yeux, et la peur de me perdre parfois.

     

    Et rattraper encore ta main qui se sépare

    De mes doigts écorchés. N'écouter que mon coeur

    Puis, m'arrêter, toujours. Fermer les yeux, terreur,

    Y seras-tu encore ? Et serait-il trop tard ?

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Je tomberai encore;

    Des larmes et des sanglots.

    Parfois encor', la mort;

    Des cris à bout de mots.

     

    Et j'aurai peur à en crever !

    Je saignerai, je me tairai;

    Et je croirai mourir cent fois,

    me croyant seule, trop loin de moi.

     

    Ces temps viendront, je les connais;

    J'ai traversé tous ces sentiers;

    D'autres m'attendent; je le savais...

     

    Mais que rien ne l'efface la foi que j'ai de Toi.

    Que jamais je n'oublie que tout peut s'en aller :

    Je resterai debout, je resterai en vie

    Car mon souffle est en Toi, jusque dans l'infini.

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Et peu à peu la brume,

    Peu à peu la douceur

    D'une nuit sans étoile.

     

    Peu à peu l'étendue

    D'un esprit et d'un coeur

    Qui soulèvent le voile

     

    Et révèlent alors la beauté du mystère

    Que l'on perçoit longtemps mais sans l'apercevoir.

    Et se fait enfin jour le fruit de ces prières

    Que l'on a vu mourir. Vient à naître l'espoir...

     

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Un peu comme un soleil qui s'élève au zénith

    Et dégringole ensuite sur la terre asséchée,

    La course d'une étoil' sur la toile des cieux

    Stoppée, précipitée au gouffre de la mort;

     

    Des paroles éternelles, prières pleurées, écrites

    Depuis la nuit des temps mais jamais prononcées,

    L'espérance vacille sur un voile trop vieux,

    Laissant passer les larmes, les peurs et les remords.

     

    Lumière entremêlée à l'ombre qui s'éteint,

    Passages orageux sur océan défait,

    Vouloir border les cieux et retenir encore

    L'amour et l'abondance entre nos faibles  mains...

     

     

    Anabelle Laye Martinez

     

     

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