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Par nabelle le 1 Mai 2016 à 20:16
Des sanglots amers, et seules, enfermées dans le coeur,
Des pointes d'acier clouées aux murs aiguisés
Se cognent au ciel. Ca résonne et la peur
D'être encor' seule au monde est là. Assoiffée, épuisée;
J'ai gravé des étoiles dans ma nuit solitaire
Pour qu'au jour le plus sombre, reste un peu de lumière,
Et pour qu'à mes cris sourds, réponde un jour La voix
Et qu'à ma main tendue, s'accrochent enfin tes doigts.
Anabelle Laye MArtinez
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Par nabelle le 1 Mai 2016 à 16:17
J'aimerais un peu, parfois,
Juste en secret,
Etre une autre. Déguiser
Mes émotions, ma foi,
Echanger les remous,
Lisser les hauts, les bas,
Peindre du bout des doigts
Un monde un peu moins fou.
Raboter les sommets
Et combler tous les creux.
Il semble que les cieux
Soient moins irréguliers
Rangés entre des murs.
Et tant pis si la vie
S'écoule un peu moins fluide
Si les coups sont moins durs.
Parfois, juste en secret...
Anabelle Laye MArtinez
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Par nabelle le 29 Avril 2016 à 19:26
Parfois le temps,
Comme un peu d'encre qu'on étire
Et qu'on étale
Pour du semblant,
Pour faire croire à des rires
Alors qu'en vrai on chiale...
Anabelle Laye Martinez
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Par nabelle le 16 Avril 2016 à 14:24
Et pourvu que le temps
Ruines muettes
Sur la nuit qui s'éteint.
Doucement et brisée,
Le silence se tait...
Déchirure secrète
Dans le creux de mes mains,
La parole en prière
Perle sur mes paupières.
Le vent me fouette et je respire,
Au large, au loin quelques navires
S'éloignent et vont sur l'horizon.
Où est le mien ? Reviens ! S'en vont,
L'amour, le temps et la souffrance;
Reste le vide, reste l'absence.
Et pourvu que le temps égraine l'espérance...
Anabelle Laye MArtinez
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Par nabelle le 6 Avril 2016 à 07:00
Néants et infini
Les dents acérées, creuses et les griffes pointues
Éventrent l'étincelle
Dès qu'elle vient à briller.
Une à une, un à un,
Désir secret, prières
Se décrochent du ciel,
Tombent à terre, brisés.
Larmes sèches, cris amers,
Impuissants voeux humains
Déposés à mes pieds. Tirer des traits dessus
Comme on tire une épingle d'un jeu trop compliqué
Où la règle est biaisée et les joueurs baisés.
On tire un peu plus fort, sur le drap, jusqu'à soi,
Sur ce qui bouge encore alors qu'on meurt de froid.
Écorchée sous les mots brandis sur des canons
A éteindre les rêves; chaque nuit est un lit
Isolé, solitaire. Colère et abandon,
Angoiss', morcellement accouchent l'infini.
...
L'infini s'offre enfin; face aux néants, la vie.
Anabelle Laye MArtinez
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