• La moisson des candeurs

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    La moisson des candeurs

     

    Saisissante lumière à l’aube du grand jour

    Où j’éveille mon cœur. La peau nue, je soupire

    Frissonnante et légère à la nuit qui s’étire.

    Sous un masque étoilé, mon amant pris d’amour !

     

    D’un regard délinquant, mon ami troubadour

    Vint chanter son désir de me voir défleurir …

    A sa cour je frémis sans pour autant fléchir ;

    Je jouais de sa flamme sans répit, sans détour.La moisson des candeurs

     

    Son feu devint brûlant, torride son ardeur ;

    Se consumaient ma crainte et ma frêle pudeur.

    Un à un je défis les nœuds de mon corset.

     

    Dévoilée, attisée, à mon tour j’invitais

    Le galant affamé sur mon âme vorace

    Au goût vierge et sucré d’une insolite audace !

     

     

    Anabelle Laye Martinez

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