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Les phares du destin
Peu à peu, bruit à bruit,
Le silence se fait, l'horizon se dessine.
Un instant je m'enfuis
Puis reviens sur mes pas, sur mon coeur qui s'abîme.
Je vais ouvrir plus grand
Ce qui bat en mon âme. Dans le creux de ma main,
Un souffle du Vivant,
Précieuse éternité du désir qui est mien.
Et si les mots sont flous,
Si tu ne comprends pas ce qui brûle en moi-même;
Que la voie entre nous
Jamais ne s'interrompe. Mets ta main dans la mienne;
Traçons des lendemains
Qui n'ont jamais été. Des sillons dans la nuit,
Les phares du destin;
Mais que jamais ne cesse de briller l'infini.
Anabelle Laye Martinez
3 juin 2016
Tags : destin, infini, main, sillon, nuit, lendemain, mot, éternité, phare, âme, coeur, horizon, silence, anabelle, poésie
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