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C'était juste un chemin au-delà des nuages,
C'était une prairie dans la sombre forêt,
C'était pour vivre un peu et pour ne pas sombrer;
C'était comme une éclipse sur l'étendue des âges.
Allongée sans méfiance sur la tendre herbe au coeur
D'une clairière pure, accueillante et sourire,
J'ai ouvert grand mon âme à mes larmes, mes rires.
J'ai avoué mes peurs, mes effrois, mes erreurs.
J'ai dessiné mes rêves, les sages et les plus fous
Sans crainte de le perdre, ce lieu qui m'est offert;
Confiante, amoureuse, je m'attachais, légère.
Lorsque les vents se lèvent et menacent les fins,
Les étoiles et l'espoir de ce chemin d'amour,
Je redirai encore : je tiens toujours ta main.
Je serai là demain...
Anabelle Laye Martinez
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Etre en vie, être au bout,
Bout de souffle et de course;
Et ne jamais faiblir si la mort à mes trousses
Fait le vœu d'enlacer mes rêves les plus doux.
Etre là, être encore
Sur mon cœur et debout
Lorsqu'au lever du jour, sous les étoiles et sous
Les songes inavoués, mon cœur vibre plus fort.
Anabelle laye Martinez
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Ils ont couru si fort
qu'ils ont perdu la route
De la vie, du bonheur.
Pourtant ils l'ont gueulé,
Ils l'ont gravé au feu :
"Il nous faut vivre heureux !"
Ils ont cramé des vies
Et frappé des visages,
Craché sur tous les sages,
Bannis les poussiéreux;
Marché vers l'infini
Sur des pas sans issue,
Dessiné des projets
Sur des feuilles froissées;
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils n'ont pas entendu
Le souffle du Vivant
Qui leur ouvrait les cieux !
Assise un peu au bord
De tous mes lendemains,
En attente de tout,
Tout à faire, l'air de rien;
Je n'ai que cette plume
Insignifiante et nue
Pour crier à mon tour
La force de mon coeur,
L'espérance et la foi...
L'amour n'a pas de fin.
Anabelle Laye martinez
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pour toi
L'air de rien, sans un mot
Mots cousus sur le coeur
Endeuillé de ses pleurs,
Larmes silences et maux.
J'ai des bleus sous les doigts,
Echardes par endroits,
Feuille blanche écornée,
Froissée de ses regrets.
Coupure,
Déchirure,
Point de rupture,
Points de suture.
Des compresses
Et des peurs;
Pour apaiser tristesse
Et des heures...
Solitaire,
Sagement, avancer
Vers demain.
A travers
Tous les vents, regarder
Vers tes mains.
Je t'aime
Anabelle Laye Martinez
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toi,
Pas légers déposés
Sur des feuilles fanées.
Crissement, bruissement sur une terre en friche
Meurtrie, frappée cent fois par les coups qu'on se fiche,
Les mots pour éloigner l'angoisse qui nous ronge.
Mais voilà qu'elle dévore notre cœur à son tour,
Et le ciel qui s'éloigne, se décolore encore
Alors que voudrait naître une aube au bout du jour.
S'enfuir et s'effondrer lorsqu'une étoil' s'endort,
N'exister que par ombre sur la nuit qui s'allonge.
Etendre un peu les doigts,
Accrocher l'aune encore...
Retiens-moi et attends,
Si je n'ai fais qu'un pas,
Crois en moi, juste encore.
Et le jour brillera...
Anabelle Laye Martinez
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