• Et peu à peu la brume,

    Peu à peu la douceur

    D'une nuit sans étoile.

     

    Peu à peu l'étendue

    D'un esprit et d'un coeur

    Qui soulèvent le voile

     

    Et révèlent alors la beauté du mystère

    Que l'on perçoit longtemps mais sans l'apercevoir.

    Et se fait enfin jour le fruit de ces prières

    Que l'on a vu mourir. Vient à naître l'espoir...

     

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Un peu comme un soleil qui s'élève au zénith

    Et dégringole ensuite sur la terre asséchée,

    La course d'une étoil' sur la toile des cieux

    Stoppée, précipitée au gouffre de la mort;

     

    Des paroles éternelles, prières pleurées, écrites

    Depuis la nuit des temps mais jamais prononcées,

    L'espérance vacille sur un voile trop vieux,

    Laissant passer les larmes, les peurs et les remords.

     

    Lumière entremêlée à l'ombre qui s'éteint,

    Passages orageux sur océan défait,

    Vouloir border les cieux et retenir encore

    L'amour et l'abondance entre nos faibles  mains...

     

     

    Anabelle Laye Martinez

     

     

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  • Peu à peu, bruit à bruit,

    Le silence se fait, l'horizon se dessine.

    Un instant je m'enfuis

    Puis reviens sur mes pas, sur mon coeur qui s'abîme.

     

    Je vais ouvrir plus grand

    Ce qui bat en mon âme. Dans le creux de ma main,

    Un souffle du Vivant,

    Précieuse éternité du désir qui est mien.

     

    Et si les mots sont flous,

    Si tu ne comprends pas ce qui brûle en moi-même;

    Que la voie entre nous

    Jamais ne s'interrompe. Mets ta main dans la mienne;

     

    Traçons des lendemains

    Qui n'ont jamais été. Des sillons dans la nuit,

    Les phares du destin;

    Mais que jamais ne cesse de briller l'infini.

     

    Anabelle Laye Martinez

    3 juin 2016

     

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  • L'instant se déchire

    Sur des silences hurlés

    Vers l'éternité

     

     

    Anabelle Laye MArtinez

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  • Au-delà des frontières et limites possibles,

    J'ai avancé toujours lorsque mon coeur meurtri,

    Lorsque mon âme en friche, hurlaient à l'indicible.

    J'ai relevé cent fois mon visage à la nuit;

    Débroussaillé la mort et labouré la peur.

    J'ai repoussé encore mes voies sans issue,

    J'ai écrit sur des murs dont les pierr' n'étaient plus

    Et quand le temps s’éteint, je tiens encore les heures.

     

    L'étincelle vacille à vouloir allumer les astres au firmament.

    La flammèche découvre la dérision des larmes face à des océans.

    Découragée, rompue, vacillante, elle s'arrête;

    Ne serait-il pas temps de tout battre en retraite ?

     

     

    Mais que nul n'éteigne la flamme qui brûle encore.

    Que la lumière brille tant qu'il fait nuit dehors.

     

    Anabelle Laye MArtinez

     

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