• Sur le quai

    Sur le quai

     

    Sur le quai de la gare

    Vide, désaffectée,

    J’ai posé au hasard

    Mes rêves et mes idées.

     

    L’horizon se dessine quel que soit le côté

    Vers lequel je voudrais bien me mettre à marcher.

    J’ai regardé à gauche ; un oiseau a chanté

    Alors sans réfléchir, j’ai pris l’autre côté.

    On m’avait toujours dit : la droite va vers demain…

    J’étais jeune, fragile, légère, indélébile.

    J’étais là simplement, et j’ai saisis ta main ;

    Un sentier pour nous deux, pour toi et « je, tu, ils ».

     

    J’ai traversé le quai, coupé à travers champs.

    J’ai senti un vent frais se poser sur ma peau ;

    Un souffle délicieux, la promesse d’un temps

    Sans chaîne et sans prison. Un temps où tous les faux

    Trouveront un espace pour être mis à nu

    Sous le toit bienveillant d’un amour infini.

    Tout ce que j’ai caché, ce qui ne s’est pas vu

    Sera libre de naître, pourra être entendu.

     

    Sur le quai de la gare

    Vide, désaffectée,

    J’ai posé au hasard

    Mes rêves, et j’ai rêvé.

     

    Anabelle Laye Martinez

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