• Viol d’innocence

    Viol d’ innocence

     

     

     

    Solitaire, affamée, refermée sur mon cœur,

    J’entends le pas léger d’une angoisse qui vient.

    La porte est refermée mais tout mon corps a peur

    De ce pas qui résonne ; et le temps qui s’éteint !

     

    La poignée se referme sur une ombre immobile.

    Dévêtue dans mon âme, dépouillée dans ma chair,

    Je subirais encore le viol et le calvaire ;

    Je meurs toujours un peu d’un mal indélébile …

     

    Larmes coulent à terre comme autant de poussière

    Foulée et oubliée, sans un nom, sans amour.

    Meurtrissure ignorée, on ferme à double tour

    Les souvenirs d’antan : il n’y a plus d’hier.

     

    Solitaire affamée, j’entends le pas léger

    D’une angoisse oubliée. Je porte mon fardeau

    Drapée sous mes paupières maquillées et fardées.

    Plus un cri, plus de larme. J’oublie tout ; plus un mot !

     

     

    Et puis soudain … la lumière apparaît.

     

     

     texte en lien avec "un jour nouveau"

     

    Anabelle laye Martinez

    3 juin 2013

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