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    Et le divin parait

     

     

     

    Ode à la vie, souffle se crée,

    Ode à l’amour, vient le désir.

    Tisse des liens indélébiles ;

    Rien ne retient le temps qui vient.

     

    Et la lumière paraît

    A ce jour qui s’étire.

    Les étoiles se filent

    Où la nuit se retient.

     

     

    L’immensité accueille

    La poudre d’un miracle ;

    Ni début, ni de fin,

    Le divin s’est levé.

     

    L’Homme se tient au seuil

    Du plus grand des spectacles :

    La vie d’un lendemain

    Jusqu’à l’éternité !

     

    Ode à la vie, souffle sacré,

    Ode à l’amour faisant frémir

    Ce que l’Humain a de plus vile :

    Au fond de lui, source du bien !

     

     

     

    Anabelle Laye Martinez

     

    extrait du recueil "L'arbre aux sens", ed. Bartavelle

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