• Passion

     

    La passion

    Ma route de Madisson

     

    Harmonie d’un regard

    Où l’échange se crée.

    Une rencontre au hasard

    D’un sourire accroché 

    Et la tempête née

    De ce soudain orage

    Que la foudre a touché.

    La passion qui ravage

    Le cœur  d’un inconnu

    Dont le calme rivage

    N’a plus la retenue

    D’un être aimant et sage.

     

    Sueur froide, souffle ardent,

    Le brasier  qui m’étreint

    Déchire les serments

    D’une promesse qui s’éteint.

     

    Prise en mer déchaînée

    Nulle main n’est tendue

    A laquelle s’accrocher.

    Je m’épuise seule et nue

    Face à ce monstre immense

    Dont l’aspect éclatant

    N’est qu’un pic froid, intense

    Si attirant pourtant.

     

    L’or est à bout de doigt,

    Je le caresse encor

    Puis l’abandonne au sort

    De mon dernier émoi.

    J’ai plongé dans la gueule

    D’une mort violente

    Renonçant à ce leurre

    Dont le cri m’épouvante.

     

    Abandon ; tout s’éteint.

    Je ne suis plus d’ici,

    Je suis bien trop meurtrie.

    Le jour viendra demain …

     

     Anabelle Laye MArtinez 

    extrait du recueil "Tremblement de taire"

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