• Le passage

    Le passage

     

    A l’instant où j’ai vu ton regard basculer

    Vers ces lieux inconnus d’où l’on ne revient pas,

    J’ai senti cette rage envahir au-delà

    De ma raison en friche, agressée, dévastée.

     

    Poings fermés sur ma peine aiguisée, lacérée,

    Une larme s’écrase brûlant sous mes pas

    Le chemin modéré, brisé avec fracas.

    Je suffoque en folie ; je suis proie enragée.

     

    Cet instant m’offre alors une révélation ;

    Je peux voir ce sentier saturé de passion,

    Charnière entre raison, trouble ou même délire.

     

    Passage nu et froid qui glace mon esprit ;

    La vérité se terre à mes draps de soupirs.

    A genoux , résignée, j’inspire à pleine vie.

     

    Anabelle Laye Martinez

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