• Là où le vent nous mène

    Là où le vent nous mène

     

    D’un souffle imperceptible,

    Ballotée sans répit

    Je me noie dans la vague, un frisson sur mon âme.

    J’ai le cœur en chavire,

    J’ai la peau qui frémit

    Sous le vent qui s’élève. De bâbord à tribord

    J’ai foulé quelques terres,

    J’ai tracé quelques vers

    D’une plume légère, parfois plume de plomb.

    Mes doigts saignent encore

    Sous des bracelets d’or

    D’avoir touché le corps d’un navire étranger.

    Le vent s’élève enfin.

    Il arrive de loin.

    Où me mènera t-il ? Jusqu’à toi, jusqu’à moi.

    Jusqu’à nos âmes en vie,

    Au délice et la lie

    Que l’on boit d’un seul trait, peu à peu mais quand même…

    Si les courants contraires

    S'attirent et puis se perdent,

    Que tous les vents nous mènent.

     

    Anabelle Laye Martinez

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :