• Un matin

    Un matin

     

    Ruelle aux tons pastel sur la ville endormie,

    Une odeur de café filtre vient m’embaumer

    Depuis cette demeure où le plafonnier luit.

    C’est drôle, je me souviens de l’alcool à brûler

    Sur quelques billes et francs d’un polycopié !

    Mon souvenir s’égare jusque dans mes cahiers,

    Mon cartable marine et mes collants troués.

    Sans un mot je dévore cet air humide et gris

    D’un village sans nom, perdu dans les contrées…

    Un matin, miracle toujours renouvelé.

     

    Anabelle Laye Martinez

     

     

     

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