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Des souffles interdits
Des souffles interdits
Hurlant à déchirer les cieux, l’astre s’éteint.
Ternie, soumis à mon angoisse, j’ai pris le temps
De dévorer mes souvenirs et mes tourments ;
J’ai terrassé de mon esprit le feu divin.
Nul n’entrera dans ma demeure, j’en suis gardien !
Allongé nu face au silence du néant,
Sans rien à moi que cette image au goût de sang,
Mes démons s’emprisonnent et je n’attends plus rien.
Que s’arrête le temps, et que vienne le tout.
Que le tout me rejoigne et me transporte au bout
Des chemins de douleurs qui m’accablent ; o furie …
Que nul ne m’approche, ma douleur est cruelle.
Et pourtant toi qui passe en effleurant ma vie,
Retourne-toi sur moi ; pour que s’ouvre le ciel.
Anabelle Laye Martinez
9 janvier 2012
Tags : foi, croyance, doute, poème, anabelle
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Commentaires
comme le dit la dernière phrase de ce poème, il arrive très souvent que le secours vienne de l'écoute, du temps accordé à quelqu'un; un simple regard, un sourire, une parole, quelque chose qui fait qu'il sente vivant !
merci mamylucy pour vos fidèles réactions.
Anabelle
je suis totalement d'acord avec toi! C'est fou ce que simple sourir peut faire du bien, comme une parole peut remonter le moral. Toute ces petites choses toutes simples qu'on oublie parfois et qui pourtant ne coûte rien!
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descente aux enfers, appel au secours......................
d'où viendra le secours ?