•  

    Dans la peau d'un autre

     

     

    Un rêve, un lendemain,

    Un rêve sans lendemain.

    Quelques mots inconscients,

    Des rimes et aucun sens

    Sur la toile de la vie.

    J’ai beau lire et chercher,

    Attendre, encore prier,

    Je ne vois que du vide,

    Un saut vertigineux

    Et personne dans les cieux.

     Dans la peau d'un autre

    Toi qui rime et qui joue

    Des mots et du langage,

    Cette joie viendrait d’où ?

    D’où te vient ce message ?

     

    Anabelle Laye Martinez

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • <script src="http://platform.twitter.com/widgets.js" type="text/javascript"></script>

    Poussière d’or

     

     

    J’ai grandi dans un nid au plumage douillet.

    J’ai eu droit au plaisir de me faire cajoler.

    Tous les mots de ma bouche ont été écoutés,

    Chacun de mes soupirs a été accepté.

     

    J’ai grandi et je suis devenu un joyau,

    Un de ces arbres forts et parmi les plus beaux.

    Ni la nuit, ni le froid n’eurent raison de moi ;

    Je faisais mon chemin à la façon d’un roi.

     

    Les regards s’attardaient, m’enviaient, m’épousaient.

    Mon pas était serein, empreint de certitudes,

    Ma beauté rayonnait sur une multitude

    De personnes assoiffées d’un jour me ressembler…

     

     

    Et le temps a passé … je suis vieux et je meurs,

    Seul effroi, qui m’entend ? … je soupire et je pleure.

    Nul n’écoute à présent le chant de ma souffrance,

    Et la vie ne paraît qu’une pâle évidence …

     

    Poussière tissée d’or, j’ai été façonné,

    La gloire m’a porté sur le chemin des fées.

    Chimère, je m’endors, d’être si vite oublié ;

     

    Anabelle Laye MArtinez 2010

    extrait du recueil "Tremblement de taire"

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    5 commentaires
  • J’ai choisi de sourire

     

     

    J’ai choisi de sourire

    Face à la pluie, aux vents,

    Face aux foudres du temps,

    Aux neiges qui s’étirent.

     

    J’ai choisi de sourire

    Face aux cris intérieurs.

    J’ai choisi de me dire

    Que mes doutes et mes peurs

     

     

    Ne feront pas la loi

    Dans mon cœur. Je souris

    Malgré toutes les fois

    Où le bonheur s’enfuit.

     

    Ce n’est pas un mensonge,

    C’est une flamm’ dans le noir,

    La force de ces songes

    Qui font naître l’espoir.

     

    Anabelle Laye Martinez

    1er octobre 2013

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire