-
Un jour sans fin
Il fût un jour bien sombre où des larmes de sang
Ont coulé de tes mains... mais tu n'en savais rien.
Ce fût un jour sans fin ni aucun lendemain
Où l'enfer a pris vie, accroché à des ombres.
Ces ombres ont peint les murs de leurs cris déchirants
Et les murs ont atteint l'au-delà. Disparue;
Effacée, écorchée ! Les coups tuaient l'enfant
Sous le poids de l'oubli... mes souvenirs perdus.
Attachés sur tes mains, des sanglots doucement,
S'écoulent.
Si l'au-delà recèle de rayons de lumière,
Qu'il éclaire mon âme. Que ma chair piétinée
Se relève et que vive cet amas de poussière.
Que ce sang asséché porte vie, liberté.
Anabelle Laye MArtinez
votre commentaire -
Si la foi
Si la foi n'est qu'un leurre;
Si elle ne sert à rien
Que de croire à demain,
A chercher le bonheur.
Si la foi n'était rien
Qu'un grain de vie en nous;
Une flamme et c''est tout.
Si la flamme s'éteint
Je vivrai dans la nuit,
J'aurai froid, j'aurai faim.
Si la foi n'est pour moi
Qu'une graine d' envie,
Que la foi se déploie
Et que naisse la vie !
Anabelle Laye MArtinez
1 commentaire -
Rage un temps
Rage au ventre à hurler,
J'ai vomi et frappé,
J'ai saigné ma colère ;
Langue au sang de vipère !
Anabelle Laye Martinez
votre commentaire -
Fissure d'au-delà
Un souffle imperceptible a caressé ma joue.
J'ai relevé mon front et ouvert mes paupières
Et j'ai perçu la vie. Mon être de poussière
A contemplé les cieux, assoiffé, à genoux.
Mes lèvres à demi closes ont fredonné, muettes.
Fissure d'un au-delà qui se laisse toucher
Par des mains déchirées d'avoir tant désiré
Attraper l'infini ! Une porte entrouverte...
Et j'ai cru, oui j'ai cru un instant
Avoir touché le ciel, avoir reçu la vie,
Avoir senti l'amour, avoir été guérie.
J'ai voulu croire en lui; être comme un enfant.
Et s'il était permis de croire malgré tout ?
Anabelle Laye Martinez
votre commentaire