• A travers vagues

     

    J’ai affronté mes peurs, j’ai regardé en moi.

    Je n’ai pas refoulé ce qui me semblait laid

    Et je n’ai pas nié ce qui ne se fait pas ;

    J’ai ouvert grand la porte sur mon âme cachée .

     

    Je ne veux plus mourir enfermée sous les mots

    Et le qu’en dira-t-on dont on se fout au fond.

    Je ne ferai pas croire que tout en moi est beau,

    Mais j’accueillerai tout, tout ce qui fait mon nom.

     

    J’irai jusque là-bas, jusqu’au bout de moi-même

    Et je découvrirai cette pulsion de vie.

    J’en ferai ma richesse, j’en ferai mon domaine ;

    Et je me rendrai libre de vivre qui je suis.

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Il y aura

     

    Il y aura les guerres,

    La haine et puis la mort.

    Il y a la colère,

    La peine et les remords.

    Il y aura du sang

    Sur les mains de ces fous ;

    Des grincements dedans

    Et l’agonie partout.

    Il y aura l’enfant qu’on arrache à sa mère

    Et folle de douleur, elle détruira la vie,

    Arrachant les lambeaux de son espoir meurtri.

    Il aura encore de ces tourments amers...

     

    Mais j’ai tourné mes yeux bien au-delà de ça.

    Bien au-delà de tout, j’ai aperçu la vie.

    Il y avait le ciel plus vaste que la mort,

    Il y a des lumières qui recouvraient l’aurore

    Et qui étincelait jusque dans l’infini.

    Il y avait cela tant que quelqu’un y croit ;

     

    Je ne me tairais pas.

     

     

    Anabelle Laye Martinez

    5 juillet 2015

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  • La place de ton nom

     

    Sur mon cœur j’ai gardé la place de ton nom.

    Les arbustes ont grandi et sont devenus forts,

    Graines vierges et friches ont offert un trésor

    Celui de laisser vivre l’amour à la passion.

     

    J’ai semé des limites tout autour de mon cœur.

    J’ai défriché la peur, remué la colère ;

    J’ai regardé l’instant, j’ai accueilli l’hier,

    J’ai fait place à mes larmes, aux rêves et au bonheur.

     

    Sur mon cœur j’ai gardé la place de ton nom.

    Dans un enclos ouvert, il a porté ses fruits

    Au-delà des barrières et de la frustration.

    Laisser mourir le temps a fait naître la vie…

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Ma prière à moi

     

    Là où mes mains se posent,

    Je veux créer la vie.

    Prétention de l’envie ?

    Juste un rêve que j’ose…

     

    Là où mes mots sont dits,

    Je veux poser l’amour.

    Illusion ? Mais un jour

    La peur sera bannit…

     

    Là où mes larmes roulent,

    Je veux semer l’espoir.

    Folie pieuse, illusoire ?

    Et que la mort s’écroule !

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Croire en l’amour

     

    J’aimerais te donner de l’amour chaque jour.

    J’aimerais le poster au milieu du courrier,

    Le graver dans le ciel de nuit ou en plein jour.

    Porter sur l’océan l’écume d’un baiser

    Qui viendra se poser sur tes mains au matin

    Et jusque sur ton cœur quand tu en as besoin.

    J’aimerais que plus rien ne me sépare de toi,

    Ni l’absence, ni le temps, ni le manque de toi.

    Que je n’ai plus d’attente, seulement le désir

    D’aimer, de partager ce sentiment, offrir

    Quelques perles d’amour, quelques perles de vie.

     

    Que mon cœur s’agrandisse encore de cette envie !

     

    Anabelle Laye Martinez

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