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On ne mérite pas l'amour
L'amour me tend la main,
Il a des gants trop blancs.
Et si c'était un piège...
"Pars de là !" m'écriais-je
Hors de moi et tremblant.
Mais il resta serein...
Je lui tournais le dos,
Je fuyais loin de lui,
Je ne méritais rien...
Mais l'amour savait bien
Que tout au bout des nuits
Son nom est le plus beau...
J'ai traversé la mort,
Je ne méritais rien
Mais l'amour m'attendait...
Anabelle Laye MArtinez
8 octobre 2013
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Face au monde, je crois
Face aux rires et aux cris,
Face aux peurs, face aux gens
Qui s’en vont et sourient,
Face aux regards fuyants,
Moi j’y crois, pourquoi pas ?
Face aux temps de tourments,
Face aux guerres, à la haine,
Aux tourments les plus grands,
Face à terre, en colère;
Moi j’y crois, pourquoi pas ?
Face aux jours les plus sombres,
A l’envie de partir
Fuir la vie et ses ombres,
Face aux peurs et au pire,
Moi j’y crois, oui je crois !
Anabelle Laye Martinez
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Dans la peau d'un autre
Un rêve, un lendemain,
Un rêve sans lendemain.
Quelques mots inconscients,
Des rimes et aucun sens
Sur la toile de la vie.
J’ai beau lire et chercher,
Attendre, encore prier,
Je ne vois que du vide,
Un saut vertigineux
Et personne dans les cieux.
Toi qui rime et qui joue
Des mots et du langage,
Cette joie viendrait d’où ?
D’où te vient ce message ?
Anabelle Laye Martinez
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Poussière d’or
J’ai grandi dans un nid au plumage douillet.
J’ai eu droit au plaisir de me faire cajoler.
Tous les mots de ma bouche ont été écoutés,
Chacun de mes soupirs a été accepté.
J’ai grandi et je suis devenu un joyau,
Un de ces arbres forts et parmi les plus beaux.
Ni la nuit, ni le froid n’eurent raison de moi ;
Je faisais mon chemin à la façon d’un roi.
Les regards s’attardaient, m’enviaient, m’épousaient.
Mon pas était serein, empreint de certitudes,
Ma beauté rayonnait sur une multitude
De personnes assoiffées d’un jour me ressembler…
Et le temps a passé … je suis vieux et je meurs,
Seul effroi, qui m’entend ? … je soupire et je pleure.
Nul n’écoute à présent le chant de ma souffrance,
Et la vie ne paraît qu’une pâle évidence …
Poussière tissée d’or, j’ai été façonné,
La gloire m’a porté sur le chemin des fées.
Chimère, je m’endors, d’être si vite oublié ;
Anabelle Laye MArtinez 2010
extrait du recueil "Tremblement de taire"
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J’ai choisi de sourire
J’ai choisi de sourire
Face à la pluie, aux vents,
Face aux foudres du temps,
Aux neiges qui s’étirent.
J’ai choisi de sourire
Face aux cris intérieurs.
J’ai choisi de me dire
Que mes doutes et mes peurs
Ne feront pas la loi
Dans mon cœur. Je souris
Malgré toutes les fois
Où le bonheur s’enfuit.
Ce n’est pas un mensonge,
C’est une flamm’ dans le noir,
La force de ces songes
Qui font naître l’espoir.
Anabelle Laye Martinez
1er octobre 2013
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