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Bruits de vie
Lumière épaisse et pénétrante
Entre le bar et le salon.
Fumée de rire et de mensonges
L'ambiance et soft et déroutante.
Sans bruit, tu lis sur mon visage,
S'offre un instant mon inconscient.
Tes lèvres ouvertes comme un présage
D'un jeu de mots sur un divan...
Anabelle Laye MArtinez
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Un pas après l'autre
Acharne toi,
Ouvre les yeux,
Va devant toi
Ce sera mieux !
La vie est dure ?
On le sait bien.
Il y a des murs
Sur ton chemin
Comme sur le mien.
Fais en le tour.
Fais du destin
Un puits d'amour...
Anabelle Laye MArtinez
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Timide amoureux
Quelques éclats de rire
Ont coloré les jours
De mon plus bel amour ;
Un tendre souvenir.
Parfois j’écris des mots
En secret sur mon cœur,
Mais j’ai souvent trop peur
De lui en faire cadeau.
Je les cache en secret
Sur un grand cahier blanc
Et quand je serai grand
Je le lui offrirai…
Anabelle Laye MArtinez
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Ecris ton nom … Anorexie
J’ai regardé tes mains, j’ai aperçu tes peurs.
J’ai effleuré ta peau, j’ai compris ta douleur.
J’ai touché tes épaules, j’ai ressenti la mort
J’ai resserré mes mains sur le voile de ton corps…
Ma main reste tendue vers tout ton être absent.
Mes cris restent muets dans ma gorge nouée
Alors je prends la plume… Est-ce que là tu m’entends ?
Reviens donc vers la vie, tu n’as pas terminé !
Tes yeux, détourne les un instant de toi-même ;
Donne leur du repos, ouvre leur l’horizon.
Il y a tout autour des gens à l’abandon.
Va vers eux, donne leur un instant de ton être.
Donne leur tes sourires, montre leur des repères
Ceux que tu veux détruire ; ils en ont tant besoin.
Détourne tes regards de ton âme trop loin.
Prends ma main et viens vivre un instant sur la terre.
Tu en as toi la vie, un trésor hors de prix.
Ne détruis rien de plus, tu es reine ici bas.
Et quel que soit ton poids, ta place est légitime.
Puisqu’il en est ainsi des volontés divines.
J’ai regardé tes mains, j’ai aperçu tes maux,
J’ai soutenu ton cœur pour qu’il batte à nouveau ;
J’ai vu ton rire enfin qui éclairait ton ombre ;
Tu t’es levé légère pour dessiner ton nom…
Anabelle Laye Martinez
10 janvier 2014
2 commentaires -
Un matin
Ruelle aux tons pastel sur la ville endormie,
Une odeur de café filtre vient m’embaumer
Depuis cette demeure où le plafonnier luit.
C’est drôle, je me souviens de l’alcool à brûler
Sur quelques billes et francs d’un polycopié !
Mon souvenir s’égare jusque dans mes cahiers,
Mon cartable marine et mes collants troués.
Sans un mot je dévore cet air humide et gris
D’un village sans nom, perdu dans les contrées…
Un matin, miracle toujours renouvelé.
Anabelle Laye Martinez
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