• Décharnée

    Je déambule à terre,

                        J'aperçois mon reflet...

    Parfaite de poussière,

                       Je renonc', décharnée.

    ...

     

    Les regards sur mon corps sont chargés de reproches;

    Des armes à fleur de peau ne me blesseraient plus (+).

    Des murmures à mi-clos sur mon compte m'écorchent;

    Je m'en remets aux cieux et pax, Deus sanctus...

     

    La lutte est si pesante pour un être si frêle

    Que je laisse les autres se battre à mon propos.

    Pourra t-on m'amender pour n'être qu'un tas d'os ?

    Défaite sur la terre, peu à peu je m'élève.

     

    Décharnée n'est qu'un mot

                                        Mais ce n'est pas mon nom.

    Venez à ma rencontre,

                                  Renoncez à vos mots.

    Vos mots cachent les maux...

     

     

    Anabelle Laye MArtinez

    10 janvier 2014

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  • Au ciel insaisissable

     

    Ciel ourlé de nuages imparfaits -

    Mais qui ne le serait ? ...

    J'ai observé le vent, aspiré

    Les couleurs, délavées.

    Pastels au teint grisé de ce temps

    Qui s'efface;

    Suspendue aux vapeurs d'un firmament

    Couvert, presque caché,

    J'ai murmuré tout doux, un instant

    Puis un temps

    S'entrelacent...

     

    Ciel ourlé de repli pour qu'on ne le voit pas,

    Se joue de notre foi

    Jusque dans nos regards. Toi tu crois et moi pas.

    Moi je vois au-delà de ce vide pesant,

    De l'absence,

    Et la rage se noie

    De l'infiniment grand que je tiens dans mes bras;

    Le doute et la colère font place pour un temps

    Aux pleurs de connaître la grâce d'ici bas.

    Puis il semble soudain que le ciel se drape

    D'arrogance,

    Et se trouble la foi

    Voilée de certitudes instables constamment...

     

    Ciel ourlé de bonheur que l'on ne saisit pas.

     

    Anabelle Laye MArtinez

    8 janvier 2013

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  • J'habillerai mon nom

    Spéciale dédicace pour toi M.

     

    Telle une ombre j'avance.

    Je me glisse,

    M'effondre.

    Un soleil blanc se penche,

    Je m'esquive.

    La vie s'effondre

    Sous mon poids incolore.

     

    Tu n'as pas su entendre mes souffles murmurés.

    Tu n'as jamais rien vu que la poudre d'un rire

    Que je peignais de rouge, du sang que je t'offrais.

    La journée s'éternise sur un cri qui s'étire :

     

    - Advenir -

     

    Telle une ombre je viens

    Me glisser dans la soie

    De ma vie.

    Je vêtirai ma route,

    J'habillerai mon nom

    Et je serai, enfin,

    Et quel qu'en soit le prix.

     

     

    Anabelle Laye MArtinez

    7 janvier 2014

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  • Puisse 2014 vous transmettre la vie...

     

    Je n'ai pas renoncé à l'envie

    De t'aimer.

    Jamais je n'ai plié, jamais

    Et dieu merci.

    Je n'ai pas renoncé à l'idée

    De créer

    Le monde tel qu'il est si je peins

    Le destin.

    Donnez-moi l'arc en ciel, des mots et

    Votre main,

    J'y tracerai la vie, un lendemain

    Osé...

     

    Anabelle Laye MArtinez

    3 janvier 2014

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