• A travers vagues

     

    J’ai affronté mes peurs, j’ai regardé en moi.

    Je n’ai pas refoulé ce qui me semblait laid

    Et je n’ai pas nié ce qui ne se fait pas ;

    J’ai ouvert grand la porte sur mon âme cachée .

     

    Je ne veux plus mourir enfermée sous les mots

    Et le qu’en dira-t-on dont on se fout au fond.

    Je ne ferai pas croire que tout en moi est beau,

    Mais j’accueillerai tout, tout ce qui fait mon nom.

     

    J’irai jusque là-bas, jusqu’au bout de moi-même

    Et je découvrirai cette pulsion de vie.

    J’en ferai ma richesse, j’en ferai mon domaine ;

    Et je me rendrai libre de vivre qui je suis.

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • La place de ton nom

     

    Sur mon cœur j’ai gardé la place de ton nom.

    Les arbustes ont grandi et sont devenus forts,

    Graines vierges et friches ont offert un trésor

    Celui de laisser vivre l’amour à la passion.

     

    J’ai semé des limites tout autour de mon cœur.

    J’ai défriché la peur, remué la colère ;

    J’ai regardé l’instant, j’ai accueilli l’hier,

    J’ai fait place à mes larmes, aux rêves et au bonheur.

     

    Sur mon cœur j’ai gardé la place de ton nom.

    Dans un enclos ouvert, il a porté ses fruits

    Au-delà des barrières et de la frustration.

    Laisser mourir le temps a fait naître la vie…

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Croire en l’amour

     

    J’aimerais te donner de l’amour chaque jour.

    J’aimerais le poster au milieu du courrier,

    Le graver dans le ciel de nuit ou en plein jour.

    Porter sur l’océan l’écume d’un baiser

    Qui viendra se poser sur tes mains au matin

    Et jusque sur ton cœur quand tu en as besoin.

    J’aimerais que plus rien ne me sépare de toi,

    Ni l’absence, ni le temps, ni le manque de toi.

    Que je n’ai plus d’attente, seulement le désir

    D’aimer, de partager ce sentiment, offrir

    Quelques perles d’amour, quelques perles de vie.

     

    Que mon cœur s’agrandisse encore de cette envie !

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Apprivoiser - Sauvage

     

    T’aimer c’est accepter

    De partager un verre.

    Sur un coin de la terre,

    Rire un peu, s’évader,

    T’apprivoiser encore

    Et te confier mon cœur

    Au risque qu’à l’aurore,

    Tu ne me laisses en pleurs…

     

    T’aimer c’est découvrir ce qui sommeille en toi.

    Accueillir en silence ton histoire et tes doutes,

    Poser ma main sur toi et partager ta route

    Sur des rires et des mots, sur des larmes, un émoi.

     

    C’est dévoiler mon nom,

    Ecrire un bout d’histoire

    Sur la nappe du monde

    Encore un jour, un soir.

    Je deviendrai ta rose

    Si tu prends soin de moi.

    Je ne crains qu’une chose :

    Que tu partes sans moi.

     

    Anabelle Laye Martinez

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  • Saturne et Jupiter

     

    Un matin, souviens-toi, Jupiter sanglotait.

    Elle tournait sur elle-même et semblait apeurée.

    « Pourquoi verser ces larmes ? », avais-je demandé.

    J’aurai voulu l’aider.

     

    Te souviens-tu des mots qu’elle avait griffonnés

    Sur un morceau du ciel, sur un bout de papier ?

    « Saturne a disparu ; je ne sais où il est ;

    Et moi je cherche en vain, comme un fou enfermé ! »

     

    Ses larmes, souviens-toi, avaient creusé les cieux

    Inscrivant un chemin, un sillon silencieux.

    Je l’ai rejoint un peu parce que « à deux, c’est mieux ».

    Elle a pleuré l’adieu.

     

    Un manque comme un gouffre, lui déchirait le cœur,

    Moi je tenais sa main, pendant des jours, des heures ;

    Et le temps s’égrainait sur Jupiter en pleur.

    Saturne était parti vers de plus beaux ailleurs.

     

    Il a fallu du temps et des années lumières

    Pour que naisse à nouveau le sourire à ses lèvres.

    Moi, je gardais sa main, je ne savais que faire

    D’autre que d’espérer, alors juste, j’espère…

     

    Jupiter a séché ses larmes et sa colère.

    Apprêtant ses étoiles, elle redevenait fière,

    Et, tournant à nouveau vers le ciel et la terre,

    Je devenais pour elle comme un ami, un frère.

     

    Anabelle Laye Martinez

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