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Par nabelle le 16 Octobre 2014 à 09:30
Quelques faibles lueurs
Essayez plus encore, allez-y pauvres fous,
De détruire cet espoir, de terrasser l'amour.
Accumulez détresse, faits divers avariés,
Amoncelez la haine et les gens affolés.
Allez-y de vos peurs, de vos cris refoulés,
Balancez-nous les os de ces corps décharnés;
Qu'on ait plus qu'à lécher la risée de vos mots !
Je tournerai le dos aux mensonges des maux
Dont vous nous accablez; car la vie est bien là.
Je l'ai vue ce matin, sur le trottoir d'en face,
Elle souriait au vieux dont le regard est las,
Elle portait tendrement un enfant dans ses bras.
Je garderai en moi la foi de cet espoir
Qui relève les morts, qui restaure les coeurs,
Je sèmerai encore quelques faibles lueurs
Pour que brille le jour, que s'éteigne la peur.
Anabelle Laye Martinez
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Par nabelle le 9 Octobre 2014 à 11:07
La révolution de l'amour
Qu'on pose sur la fleur un voile de rosée,
Et la fleur éveillée s'offrira tout au jour.
Qu'on dépose à ses pieds un souffle, un peu d'amour
Et la voilà tournée vers le jour qui parait.
Qu'on embrasse le monde d'un regard enflammé,
Qu'on dépose sur lui une sourire, un espoir
Et le monde vivra ! S'il suffisait d'y croire
Pour révolutionner. S'il suffisait d'aimer...
Anabelle Laye MArtinez
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Par nabelle le 4 Octobre 2014 à 13:29
Si la foi
Si la foi n'est qu'un leurre;
Si elle ne sert à rien
Que de croire à demain,
A chercher le bonheur.
Si la foi n'était rien
Qu'un grain de vie en nous;
Une flamme et c''est tout.
Si la flamme s'éteint
Je vivrai dans la nuit,
J'aurai froid, j'aurai faim.
Si la foi n'est pour moi
Qu'une graine d' envie,
Que la foi se déploie
Et que naisse la vie !
Anabelle Laye MArtinez
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Par nabelle le 2 Octobre 2014 à 10:43
Fissure d'au-delà
Un souffle imperceptible a caressé ma joue.
J'ai relevé mon front et ouvert mes paupières
Et j'ai perçu la vie. Mon être de poussière
A contemplé les cieux, assoiffé, à genoux.
Mes lèvres à demi closes ont fredonné, muettes.
Fissure d'un au-delà qui se laisse toucher
Par des mains déchirées d'avoir tant désiré
Attraper l'infini ! Une porte entrouverte...
Et j'ai cru, oui j'ai cru un instant
Avoir touché le ciel, avoir reçu la vie,
Avoir senti l'amour, avoir été guérie.
J'ai voulu croire en lui; être comme un enfant.
Et s'il était permis de croire malgré tout ?
Anabelle Laye Martinez
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Par nabelle le 8 Janvier 2014 à 17:28
Au ciel insaisissable
Ciel ourlé de nuages imparfaits -
Mais qui ne le serait ? ...
J'ai observé le vent, aspiré
Les couleurs, délavées.
Pastels au teint grisé de ce temps
Qui s'efface;
Suspendue aux vapeurs d'un firmament
Couvert, presque caché,
J'ai murmuré tout doux, un instant
Puis un temps
S'entrelacent...
Ciel ourlé de repli pour qu'on ne le voit pas,
Se joue de notre foi
Jusque dans nos regards. Toi tu crois et moi pas.
Moi je vois au-delà de ce vide pesant,
De l'absence,
Et la rage se noie
De l'infiniment grand que je tiens dans mes bras;
Le doute et la colère font place pour un temps
Aux pleurs de connaître la grâce d'ici bas.
Puis il semble soudain que le ciel se drape
D'arrogance,
Et se trouble la foi
Voilée de certitudes instables constamment...
Ciel ourlé de bonheur que l'on ne saisit pas.
Anabelle Laye MArtinez
8 janvier 2013
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